FÉLICITATIONS TIM RAINES
MLBlundi, 3 avr. 2017. 11:00(101 VUES)3 COMMENTAIRES
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Légende: Tim Raines
PAR Martin Fournier
lundi 3 avr. 2017, 10:56
À sa dixième et dernière année d'éligibilité, l'ancien des Expos de Montréal de 1979 à 1990 et 2001, a été finalement admis en 2017 à Cooperstown avec 86% des voix des membres de l'Association des chroniqueurs de baseball d'Amérique, 380 votes sur 442. Il était temps! Cette dernière année aura été la bonne. Il fera donc son entrée le 30 juillet en compagnie du receveur Ivan Rodriguez, qui a évolué notamment avec les Rangers du Texas et du joueur de premier but, Jeff Bagwell, un ancien des Astros de Houston.
Tim Raines a été un des meilleurs premier frappeur du baseball majeur pendant près d'une décennie derrière l'illustre Ricky Henderson. Il mérite sa place parmi les immortels du baseball avec des statistiques très éloquentes. Au total, durant sa carrière de 23 saisons dans les majeures, il a conservé une moyenne au bâton de 294 avec 2605 coups sûrs en 8872 présences dont 170 circuits; 113 triples; 430 doubles; 980 points produits et 1571 points marqués. De plus, il a obtenu 1330 buts sur balles et 808 buts volés, 5e meilleur de l'histoire du baseball. De plus, il a remporté le championnat des frappeurs de la ligue nationale en 1986 avec une moyenne de 334. Il aussi frappé pour une moyenne de 300 et plus à cinq reprises. Il a été le meneur de la ligue nationale de 1981 à 1984 pour les buts volés ainsi que pour les points marqués en 1983 et 1987.
Au total, il a participé à 7 matchs des étoiles où en 1987 à Oakland, il a été élu joueur par excellence du match. Toujours lors de cette même année, le 2 mai, il a connu possiblement le meilleur match de sa carrière contre les Mets de New York au Shea stadium, 4 en 5 dont un grand chlem pour la victoire en 10e manche, performance réalisée sans camp d'entraînement. Outre ses succès personnels, il a remporté la série mondiale à deux reprises avec les Yankees de New York en 1996 et 1998. Avec les Expos , il aura joué avec six équipes: Les White Sox de Chicago de 1991 à 1995; les Yankees de New York de 1996 à 1998; les A's d'Oakland en 1999; les Orioles de Baltimore en 2001 et les Marlins de la Floride en 2002.
Avec cette intronisation au Temple de la renommée du baseball en 2017, Raines vient donc compléter l'illustre trio des joueurs issus de l'organisation des Expos qui ont marqué la période prospère de la fin des années 70 et début 80 avec Gary Carter et Andre Dawson qui ont été admis respectivement en 2003 et 2010. À noter que Randy Johnson, sélectionné par les Expos en 1985, a aussi été admis à Cooperstown en 2015 tout comme Pedro Martinez aussi mais non repêché par Les Expos mais obtenu par transaction en 1993 contre Delino DeShields. le prochain joueur des Expos produit par l'Organisation à faire son entrée parmi les immortels du baseball sera sans doute Vladimir Guerrero qui est passé près cette année à sa première année d'éligibilité avec 71.7% des voix. À ne pas en douter, il fera son entrée à Cooperstown possiblement en 2018. Si c'est le cas, il sera donc le 5e joueur repêché par les Expos a être élu au Temple de la renommée du baseball.
Sur une note plus personnelle, l'élection de Raines qui vient rejoindre ses deux coéquipiers, Carter et Dawson, qui ont marqué à tout jamais l'histoire des Expos mais aussi ma jeunesse, ne fait que confirmer combien les Expos de Montréal formaient une équipe redoutable au début des années 80. De 1979 à 1981, ils ont fini derrière et perdu contre les champions de la série mondiale: les Pirates de Pittsburgh; les Phillies de Philadelphie et les Dodgers de Los Angeles en 1981 et le fameux blue monday. Merci à ces trois héros de nous avoir fait vivre de si belles émotions et d'avoir marqué ma jeunesse. On ne vous oubliera jamais Kid, Hawk et Rock. Félicitations encore une fois Monsieur Raines.
Source: baseballreference.com
Mr.Hockey Gordie Howe meurt à l'âge de 88 ans
Bertrand Raymond (RDS.CA)
On a déjà dit de Gordie Howe qu'il jouait un drôle de hockey parce qu'il ne laissait personne toucher à la rondelle.
C'est une légende, certainement l'une des plus grandes vedettes que le hockey ait connues. Il a inspiré Bobby Orr, puis Wayne Gretzky, qui a battu ses principaux records, puis tant d'autres.
Rarement a-t-on vu un athlète préconiser un jeu aussi dur, voire brutal, et posséder un talent aussi naturel pour faire gagner ses équipes tout en devenant l'un des plus grands producteurs de points de l'histoire. Il était intimidant, menaçant à l'occasion. Pas étonnant que Maurice Richard et lui aient été des adversaires aussi acharnés. Ils ne se faisaient pas de quartiers. On s'est plu à les comparer pendant les années les plus productives de leurs carrières. Ils étaient des bombes à retardement. Quand on les cherchait, on les trouvait. Forts au bout du poing, ils avaient la gâchette rapide devant le filet.
Howe a passé une carrière entière à sortir des coins de la patinoire avec la rondelle. Il transformait des jeux difficiles en manoeuvres de routine. Ses coudes étaient ambidextres. Il les utilisait pour passer des messages. Un bon coup de coude de la droite sur le nez d'un adversaire était une invitation à ne plus revenir. Un solide coup de la gauche en plein visage envoyait parfois sa victime à la clinique.
Gilles Tremblay, qui a été son couvreur pendant la majeure partie de sa carrière, pourrait nous en parler pendant des heures s'il était toujours de ce monde. Ça prenait énormément de courage pour le suivre à la trace avec la mission de l'empêcher de marquer. Tremblay, un excellent patineur, n'en a jamais manqué.
« Personne ne voulait se battre contre lui », a déjà dit Lou Fontinato, l'un des matamores de cette époque de hockey pour hommes seulement.
Gretzky n'a jamais oublié son tout premier match contre Howe. Il était nerveux à l'idée de se retrouver sur la glace avec sa toute première idole. À un certain moment, il est parvenu à lui arracher le disque. Il n'avait pas fait deux pas qu'il recevait un solide coup de bâton sur la main. Il a cru s'être fracturé un pouce. Howe s'est approché en lui servant un sérieux avertissement: « Kid, lui a-t-il dit, ne m'enlève plus jamais la rondelle. » Howe frappait d'abord et posait les questions ensuite. Était-il meilleur que le Rocket? Le débat a fait rage pendant longtemps. Howe était certainement un joueur plus complet. Il regroupait toutes les qualités qu'on recherche chez un joueur parfait. Richard était plus spectaculaire, plus explosif de la ligne bleue jusqu'au gardien. L'un était un Red Wing. L'autre un Canadien. Les facteurs pour qu'ils se détestent ne manquaient pas. Pendant toutes les saisons au cours desquelles ils se sont affrontés, Montréal a mérité sept coupes Stanley. Detroit en a gagné quatre. C'était bien suffisant pour attiser la braise du volcan que représentait cette intense rivalité.
Je ne veux pas trop m'attarder sur les statistiques de Howe, mais quelques-unes d'entre elles tendent à illustrer pourquoi il est devenu une légende. Six championnats des marqueurs et six trophées Hart sont déjà des réalisations exceptionnelles. Il a été le meilleur marqueur des séries éliminatoires à une époque où le trophée Conn Smythe n'existait pas. Il a marqué 801 buts. Seul Gretzky a fait mieux. Quand il a abaissé le record de son idole, ce fut un soir de grandes célébrations à Edmonton et Howe était là pour l'applaudir.
Des évolutions pour Ferrari et Red BullHowe a réalisé des exploits qui ne seront jamais répétés. Il a annoncé sa retraite à l'âge de 43 ans. Elle a duré deux ans. Il est revenu pour avoir le plaisir de jouer avec ses fils Marty et Mark. Il a joué sept ans aux côtés de Marty et quatre ans avec Mark. Son retour au jeu a duré sept saisons au cours desquelles, tenez-vous bien, il a connu des productions de plus de 30 buts et des campagnes de 24, 19 et 15 buts avec les Aeros de Houston et les Whalers de la Nouvelle-Angleterre dans l'Association mondiale. Il était grand-père à 52 ans quand il a remisé définitivement ses patins.
Une véritable force de la nature, il a joué 80 matchs et marqué 15 buts à 52 ans pendant que ses grands rivaux de l'époque, dans des chaises berçantes, récupéraient des guerres de tranchées qui en ont laissé plusieurs diminués physiquement pour le reste de leur vie.
Il a connu une séquence de 22 saisons consécutives sans jamais marquer moins de 23 buts. Même Gretzky, une machine à marquer des buts, n'en a pas fait autant.
Il y a plusieurs façons d'illustrer son extraordinaire longévité sur patins. Celle qui permet le mieux de l'exprimer, selon moi, c'est le fait qu'il était déjà une étoile quand Bobby Orr a vu le jour et qu'il était toujours sur la patinoire quand le plus grand défenseur dans l'histoire du hockey a tiré sa révérence. Et pour ajouter la cerise sur le sundae, sachez que son fils Mark a quitté le hockey avant lui.
Howe était de la trempe de ceux qui ne seront jamais oubliés, de la trempe des Richard, des Béliveau, des Hull, des Mikita, des Orr, des Gretzky, des Esposito et de quelques autres.
Howe a rendu l'âme le jour où on a porté en terre une autre légende de son sport, Muhammad Ali. On peut y voir un autre trait de sa personnalité. Même quand il n'y est plus, Howe ne cède toujours pas le terrain à qui que ce soit.
On a déjà dit de Gordie Howe qu'il jouait un drôle de hockey parce qu'il ne laissait personne toucher à la rondelle.
C'est une légende, certainement l'une des plus grandes vedettes que le hockey ait connues. Il a inspiré Bobby Orr, puis Wayne Gretzky, qui a battu ses principaux records, puis tant d'autres.
Rarement a-t-on vu un athlète préconiser un jeu aussi dur, voire brutal, et posséder un talent aussi naturel pour faire gagner ses équipes tout en devenant l'un des plus grands producteurs de points de l'histoire. Il était intimidant, menaçant à l'occasion. Pas étonnant que Maurice Richard et lui aient été des adversaires aussi acharnés. Ils ne se faisaient pas de quartiers. On s'est plu à les comparer pendant les années les plus productives de leurs carrières. Ils étaient des bombes à retardement. Quand on les cherchait, on les trouvait. Forts au bout du poing, ils avaient la gâchette rapide devant le filet.
Howe a passé une carrière entière à sortir des coins de la patinoire avec la rondelle. Il transformait des jeux difficiles en manoeuvres de routine. Ses coudes étaient ambidextres. Il les utilisait pour passer des messages. Un bon coup de coude de la droite sur le nez d'un adversaire était une invitation à ne plus revenir. Un solide coup de la gauche en plein visage envoyait parfois sa victime à la clinique.
Gilles Tremblay, qui a été son couvreur pendant la majeure partie de sa carrière, pourrait nous en parler pendant des heures s'il était toujours de ce monde. Ça prenait énormément de courage pour le suivre à la trace avec la mission de l'empêcher de marquer. Tremblay, un excellent patineur, n'en a jamais manqué.
« Personne ne voulait se battre contre lui », a déjà dit Lou Fontinato, l'un des matamores de cette époque de hockey pour hommes seulement.
Gretzky n'a jamais oublié son tout premier match contre Howe. Il était nerveux à l'idée de se retrouver sur la glace avec sa toute première idole. À un certain moment, il est parvenu à lui arracher le disque. Il n'avait pas fait deux pas qu'il recevait un solide coup de bâton sur la main. Il a cru s'être fracturé un pouce. Howe s'est approché en lui servant un sérieux avertissement: « Kid, lui a-t-il dit, ne m'enlève plus jamais la rondelle. » Howe frappait d'abord et posait les questions ensuite. Était-il meilleur que le Rocket? Le débat a fait rage pendant longtemps. Howe était certainement un joueur plus complet. Il regroupait toutes les qualités qu'on recherche chez un joueur parfait. Richard était plus spectaculaire, plus explosif de la ligne bleue jusqu'au gardien. L'un était un Red Wing. L'autre un Canadien. Les facteurs pour qu'ils se détestent ne manquaient pas. Pendant toutes les saisons au cours desquelles ils se sont affrontés, Montréal a mérité sept coupes Stanley. Detroit en a gagné quatre. C'était bien suffisant pour attiser la braise du volcan que représentait cette intense rivalité.
Je ne veux pas trop m'attarder sur les statistiques de Howe, mais quelques-unes d'entre elles tendent à illustrer pourquoi il est devenu une légende. Six championnats des marqueurs et six trophées Hart sont déjà des réalisations exceptionnelles. Il a été le meilleur marqueur des séries éliminatoires à une époque où le trophée Conn Smythe n'existait pas. Il a marqué 801 buts. Seul Gretzky a fait mieux. Quand il a abaissé le record de son idole, ce fut un soir de grandes célébrations à Edmonton et Howe était là pour l'applaudir.
Des évolutions pour Ferrari et Red BullHowe a réalisé des exploits qui ne seront jamais répétés. Il a annoncé sa retraite à l'âge de 43 ans. Elle a duré deux ans. Il est revenu pour avoir le plaisir de jouer avec ses fils Marty et Mark. Il a joué sept ans aux côtés de Marty et quatre ans avec Mark. Son retour au jeu a duré sept saisons au cours desquelles, tenez-vous bien, il a connu des productions de plus de 30 buts et des campagnes de 24, 19 et 15 buts avec les Aeros de Houston et les Whalers de la Nouvelle-Angleterre dans l'Association mondiale. Il était grand-père à 52 ans quand il a remisé définitivement ses patins.
Une véritable force de la nature, il a joué 80 matchs et marqué 15 buts à 52 ans pendant que ses grands rivaux de l'époque, dans des chaises berçantes, récupéraient des guerres de tranchées qui en ont laissé plusieurs diminués physiquement pour le reste de leur vie.
Il a connu une séquence de 22 saisons consécutives sans jamais marquer moins de 23 buts. Même Gretzky, une machine à marquer des buts, n'en a pas fait autant.
Il y a plusieurs façons d'illustrer son extraordinaire longévité sur patins. Celle qui permet le mieux de l'exprimer, selon moi, c'est le fait qu'il était déjà une étoile quand Bobby Orr a vu le jour et qu'il était toujours sur la patinoire quand le plus grand défenseur dans l'histoire du hockey a tiré sa révérence. Et pour ajouter la cerise sur le sundae, sachez que son fils Mark a quitté le hockey avant lui.
Howe était de la trempe de ceux qui ne seront jamais oubliés, de la trempe des Richard, des Béliveau, des Hull, des Mikita, des Orr, des Gretzky, des Esposito et de quelques autres.
Howe a rendu l'âme le jour où on a porté en terre une autre légende de son sport, Muhammad Ali. On peut y voir un autre trait de sa personnalité. Même quand il n'y est plus, Howe ne cède toujours pas le terrain à qui que ce soit.
Sportifs les mieux payés au monde (Classement wms)
Expansion MLB : Montréal, la ville de choix!!! (source RDS.CA)
MONTRÉAL - L'engouement des médias américains envers Montréal ne s'estompe pas. Foxsports.com a de nouveau classé la métropole québécoise au premier rang des éventuelles candidates pour un club d'expansion du Baseball majeur.
C'est le réputé columnist Jon Morosi qui classe cette fois-ci Montréal au premier rang de son classement, devant Austin, au Texas, Vancouver et Mexico, ou tout autre site en Amérique latine.
Pour Morosi, aucune ville en Amérique du Nord « n'est plus prête que Montréal pour accueillir un club des Majeures dès maintenant ». Il cite la forte réponse des amateurs de baseball aux quatre matchs préparatoires disputés en deux ans par les Jays, le Projet Basebll Montréal de Warren Cromartie et l'appui du maire Denis Coderre au projet.
Il rappelle au passage que des gens d'affaires ont commandé une étude de faisabilité aux conclusions encourageantes.
Morosi apporte tout de même un bémol d'entrée de jeu: le commissaire, Rob Manfred, a clairement indiqué qu'une expansion ne surviendra pas avant le renouvellement de la convention collective, qui vient à échéance en décembre prochain. Pour Morosi, cela signifie qu'une éventuelle expansion n'aurait pas lieu avant 2020. Il cite également la situation des Rays de Tampa Bay, que Montréal souhaiterait accueillir si jamais le dossier d'un nouveau stade devait se retrouver dans un de cul-de-sac.
Lucide, le journaliste, qui a déjà écrit plusieurs articles vantant les mérites de Montréal comme marché pour le Baseball majeur, rappelle toutefois que si la ville est prête, soit pour une relocalisation ou une expansion,, elle ne pourra pas soutenir cet engouement éternellement.
C'est le réputé columnist Jon Morosi qui classe cette fois-ci Montréal au premier rang de son classement, devant Austin, au Texas, Vancouver et Mexico, ou tout autre site en Amérique latine.
Pour Morosi, aucune ville en Amérique du Nord « n'est plus prête que Montréal pour accueillir un club des Majeures dès maintenant ». Il cite la forte réponse des amateurs de baseball aux quatre matchs préparatoires disputés en deux ans par les Jays, le Projet Basebll Montréal de Warren Cromartie et l'appui du maire Denis Coderre au projet.
Il rappelle au passage que des gens d'affaires ont commandé une étude de faisabilité aux conclusions encourageantes.
Morosi apporte tout de même un bémol d'entrée de jeu: le commissaire, Rob Manfred, a clairement indiqué qu'une expansion ne surviendra pas avant le renouvellement de la convention collective, qui vient à échéance en décembre prochain. Pour Morosi, cela signifie qu'une éventuelle expansion n'aurait pas lieu avant 2020. Il cite également la situation des Rays de Tampa Bay, que Montréal souhaiterait accueillir si jamais le dossier d'un nouveau stade devait se retrouver dans un de cul-de-sac.
Lucide, le journaliste, qui a déjà écrit plusieurs articles vantant les mérites de Montréal comme marché pour le Baseball majeur, rappelle toutefois que si la ville est prête, soit pour une relocalisation ou une expansion,, elle ne pourra pas soutenir cet engouement éternellement.
Jose Bautista a rencontré la direction des Blue Jays pour parler de son prochain contrat
Jose Bautista ne voit pas pourquoi il y aurait beaucoup de négociations avant la signature de son prochain contrat. Le cogneur de puissance torontois a déclaré lundi qu'il a laissé savoir aux Blue Jays ce que ça prendra pour le garder dans la Ville reine et qu'il attend toujours une réponse de leur part. Bautista disputera la dernière année de son entente actuelle et il a précisé qu'il n'y aurait pas de négociations. Le frappeur de 35 ans vient de connaître une saison de 40 circuits qui a aidé les Jays à remporter le titre dans l'Est de l'Américaine et à participer aux séries pour une première fois depuis 1993.
« Je ne crois pas qu'il devrait y avoir des négociations. Je pense avoir prouvé ma valeur et la question, ce que ça prendra, m'a été posée. J'ai donné ma réponse, a expliqué Bautista. Je ne vais pas négocier pour quelques dollars. » Portant un t-shirt orné des mots « Home is Toronto » (« La maison, c'est Toronto »), Bautista a répondu aux questions des journalistes pendant une quinzaine de minutes après le premier entraînement officiel des lanceurs et receveurs des Jays. Il n'est pas surprenant que ses commentaires soient devenus la nouvelle du jour: les Jays sont toujours une équipe bâtie autour de leur attaque, particulièrement autour de Bautista, Edwin Encarnacion, Josh Donaldson et Troy Tulowitzki. Tout comme Bautista, Encarnacion entamera aussi la dernière année de son contrat. Bautista a dit qu'il avait laissé savoir aux Jays le genre de contrat qu'il souhaite il y a quelques semaines et que son agent s'occupe des négocations. « Je ne tente pas d'avoir l'air intransigeant ou que j'ai tracé une ligne dans le sable, a ajouté Bautista. Ils m'ont demandé et j'ai donné ma réponse. » Le directeur général des Jays, Ross Atkins, doit rencontrer les médias plus tard cette semaine. Atkins a été embauché par le président Mark Shapiro à la suite du départ d'Alex Anthopoulos cet hiver. Bautista dit n'avoir que « des éloges » pour ce que Shapiro et Atkins ont accompli jusqu'ici, même si son propre avenir demeure incertain. « Je pense qu'ils sont d'accord avec ce que je dis. Mais sont-ils prêts à aller jusque-là?, s'est demandé le voltigeur. Et ce n'est pas nécessairement qu'une question pour Mark et Ross. Un contrat de la taille dont je leur ai proposé, c'est le genre de décision qui revient au propriétaire. » Le Dominicain a touché 64 millions $ US au cours des cinq dernières années et les Blue Jays se sont prévalus d'une clausse d'option de 14 millions $ pour la saison 2016. Il estime en avoir offert plus que pour ces montants aux Blue Jays et il a balayé du revers de la main l'idée d'offrir un « rabais local » à son club actuel. « Ça n'existe pas. Pas dans mon monde, a-t-il déclaré. À mon avis, j'ai déjà donné cinq ans à rabais à cette organisation. » Bautista a signé son cotnrat en 2011, alors qu'il venait de connaître une saison de 54 circuits, plus du triple de ce qu'il avait frappé jusque-là en carrière. Il a maintenu une moyenne de 35 longues balles par saison depuis. L'agent d'Encarnacion a indiqué que son client allait cesser toutes négociations une fois la saison régulière lancée. Bautista n'a pas réitéré ces propos, mais il semble déterminé à laisser la direction des Jays faire le prochain pas. « Je ne voulais pas leur faire perdre leur temps afin qu'ils puissent commencer à planifier à long terme. Si nous ne sommes pas pour nous entendre, ça leur laisse amplement de temps, a-t-il dit. Ils m'ont posé la question il y a environ deux semaines. Je leur ai donné ma réponse puis c'est tout. Il n'y pas de négociations. Je leur ai dit ce que je voulais. Soit ils me le donnent, soit c'est ça qui est ça. »
Carey Price a remporté les trophées Hart, Vézina et Ted Lindsay.
Carey Price (Source d'image: Getty )
FRANÇOIS GAGNON (RDS)
JEUDI, 25 JUIN 2015. 00:26
Carey Price a complété la triple couronne au gala annuel de la LNH en mettant la main sur les trophées Hart, Vézina et Ted Lindsay. De fait, le gardien du Canadien a frappé un grand chelem si on ajoute aux trois trophées obtenus mercredi soir, le trophée Jennings qu’il partage depuis la fin du calendrier régulier avec Corey Crawford, des Blackhawks de Chicago, à titre de gardiens ayant accordé le moins de buts au cours de la dernière saison.
Troisième gardien de l’histoire de la Ligue a raflé les trophées Hart et Vézina la même année – Dominik Hasek avec les Sabres de Buffalo et José Théodore avec le Canadien ont réussi l’exploit avant lui – Carey Price est devenu le 2e joueur seulement de l’histoire du Canadien à mériter quatre honneurs individuels au cours d’une même saison. Il a égalé Guy Lafleur qui a couronné la saison 1976-1977 avec les trophées Hart, Art Ross, Conn-Smythe et Lester B. Pearson qui est devenu aujourd’hui le trophée Ted Lindsay. Guy Lafleur avait aussi ajouté la coupe Stanley. Une coupe qui manque à Carey Price. «Je suis fier de ces quatre trophées, mais croyez-moi : la coupe Stanley demeure l’objectif ultime. J’échangerais volontiers ces quatre trophées pour la grosse coupe», a commenté le gardien du Canadien.
Comme si ces trophées n’étaient pas déjà un gage suffisant de la saison grandiose qu’il a connue, le fait que Price ait été élu joueur par excellence par l’ensemble des joueurs de la LNH (trophée Ted Lindsay), meilleur gardien de la Ligue par les directeurs généraux (trophée Vézina) et joueur le plus utile à son équipe par les journalistes de la LNH (trophée Hart) confirme que la qualité de son travail n’a laissé personne indifférent.
«Je tiens à remercier tous ceux qui ont voté pour moi et je tenterai de faire mieux l’an prochain pour convaincre ceux qui n’ont pas voté pour moi», a badiné le gardien du Canadien.
Carey Price a littéralement éclipsé ses rivaux.
Dans la course au trophée Hart, Price a obtenu 139 votes de première place sur les 157 possibles. Son nom était d’ailleurs sur 155 des 157 bulletins reçus par la LNH. Price a obtenu 1498 points au total des votes récoltés. Alexander Ovechkin a terminé un lointain second avec 888 votes alors que John Tavares a récolté 739 points.
Sa domination dans la course au trophée Vézina a été tout aussi évidente. Vingt-sept des 30 directeurs généraux de la LNH lui ont accordé leur vote de première place. Price a terminé le scrutin avec 144 points, loin devant Pekka Rinne (60 points) et Devan Dubnyk (28 points).
Visiblement touché par la cascade d’honneurs individuels qui a déferlé sur lui, Price n’a pu contenir son émotion lorsqu’il a parlé de la reconnaissance de ses pairs. «Je me sens vraiment choyé d’être ici ce soir. Cette soirée confirme une saison exceptionnelle pour moi et mes coéquipiers avec qui je partage tous ces honneurs. Mais sans vouloir vous froisser ou froisser les DG qui ont voté pour le trophée Vézina, je dois admettre que je suis particulièrement fier d’avoir été élu par mes coéquipiers et adversaires. J’accepte cette marque de reconnaissance avec une grande humilité.»
Très fier de l’exploit signé par son gardien, Marc Bergevin a renchéri sur l’importance du trophée Ted Lindsay. «Il n’y a personne de mieux placé pour évaluer le travail d’un joueur de hockey, qu’un autre joueur de hockey. De voir que les joueurs, les DG et les journalistes ont tous reconnu la qualité du travail accompli par Carey la saison dernière démontre à quel point il a été fort», a commenté le directeur général du Canadien.
Carey Price a assuré que ses 44 victoires étaient sa plus grande source de fierté dans le cadre de la saison mémorable qu’il vient de connaître. «Je suis fier de ces 44 victoires parce qu’elles m’ont permis d’obtenir une nouvelle marque d’équipe mais aussi parce qu’il est bien plus facile de partager ces victoires avec mes coéquipiers que de partager un simple trophée. Nous avons de très bons éléments au sein de notre club. Nous formons un bon club. Un club uni. Les images des célébrations qui ont suivi notre victoire pour éliminer Ottawa en première ronde ont donné une bonne indication du plaisir que nous avons eu à gagner cette saison», a ajouté le gardien du Canadien.
Meilleur gardien de la LNH, Carey Price n’est plus l’ombre du jeune homme qui semblait en voie de compromettre la brillante carrière qui se profilait devant lui avec un comportement hors glace qui n’aidait en rien ses performances sur la patinoire.
«J’étais un jeune adulte qui manquait de maturité. La contribution de mon épouse et de ma famille à ce chapitre a été cruciale. Je suis reconnaissant à l’endroit de l’organisation qui a maintenu sa confiance à mon endroit. Reconnaissant aussi à l’endroit des fans qui sont demeurés derrière moi», a plaidé Price.
Sur une lancée phénoménale depuis sa conquête de la médaille d’or lors des Jeux olympiques de Sotchi, Carey Price pourra difficilement maintenir le niveau d’excellence qu’il a établi au cours des derniers mois. J’ose espérer que s’il connaît une baisse de régime – il pourrait perdre quelques plumes et demeurer malgré tout le meilleur gardien de la LNH – que ses détracteurs se souviendront de sa récolte de quatre trophées avant de se mettre – ou de se remettre – à le lapider de critiques.
La patience ou l’impatience de certains partisans du Canadien étant ce qu’elle est, on verra…
Subban troisième
Pendant que Carey Price passait à l’histoire avec sa récolte de quatre trophées, P.K. Subban est passé dans le vide dans la course au trophée Norris. Il a pu se consoler en passant plus souvent à la télé que son coéquipier gardien alors qu’il a très bien rempli son rôle d’animateur dans le cadre de la soirée de gala.
Dans la course au titre de meilleur défenseur de la LNH, Subban a terminé au troisième rang derrière Drew Doughty des Kings de Los Angeles et Erik Karlsson qui a remporté son deuxième titre en carrière, son deuxième en quatre ans.
Karlsson a terminé au premier rang avec 964 points, suivi de Doughty (889) et Subban (801). Curieusement, c’est le défenseur des Kings qui a obtenu le plus de votes de première place avec 53. Neuf de plus que Karlsson et 29 de plus que Subban. Drew Doughty a toutefois perdu son duel avec Karlsson en raison du fait que son nom s’est retrouvé sur seulement 126 des 157 bulletins de vote. Karlsson (146) et Subban (136) l’ont devancé à ce chapitre. C’est ce manque à gagner un brin surprenant qui a privé Doughty de son premier trophée Norris en carrière.
Bergeron récidive
Pour une deuxième année de suite, Jonathan Toews (Chicago), Anze Kopitar (Los Angeles) et Patrice Bergeron (Boston) s’affrontaient dans le dernier droit de la course au trophée Frank Selke remis au meilleur attaquant défensif de la Ligue.
Pour une deuxième année de suite, c’est Patrice Bergeron qui a gagné le sprint final. Un baume sur les plaies encore vives d’avoir raté les séries éliminatoires ? «Non pas du tout. Rater les séries a fait très mal et j’ai encore du mal à composer avec cette exclusion. Nous avons connu une année difficile à Boston et il faudra prendre les moyens pour redevenir l’équipe que nous devons être pour gagner.»
Hartley récompensé
Dans une lutte aussi inégale que celles qui impliquaient Carey Price, Bob Hartley (237 points) a remporté le titre d’entraîneur-chef de l’année devant Alain Vigneault (121) et Peter Laviolette (81). C’était un premier trophée Jack Adams pour Bob Hartley et un premier pour un entraîneur-chef des Flames de Calgary. «Ce trophée récompense un coach, mais il devrait aussi récompenser toute mon équipe d’adjoint, la direction et les joueurs de notre formation. Un coach ne peut pas être un bon coach s’il n’a pas de bonnes personnes à sa disposition. Je dis toujours à mes patrons de me donner des bonnes personnes et que je m’arrangerai pour en faire de bons joueurs. Le talent c’est un cadeau. C’est le travail, la discipline, les efforts pour maximiser ce talent qui font de bons joueurs de hockey. Nous formons une famille à Calgary et ce trophée que j’ai devant moi c’est une récompense pour toute la famille des Flames.
FRANÇOIS GAGNON (RDS)
JEUDI, 25 JUIN 2015. 00:26
Carey Price a complété la triple couronne au gala annuel de la LNH en mettant la main sur les trophées Hart, Vézina et Ted Lindsay. De fait, le gardien du Canadien a frappé un grand chelem si on ajoute aux trois trophées obtenus mercredi soir, le trophée Jennings qu’il partage depuis la fin du calendrier régulier avec Corey Crawford, des Blackhawks de Chicago, à titre de gardiens ayant accordé le moins de buts au cours de la dernière saison.
Troisième gardien de l’histoire de la Ligue a raflé les trophées Hart et Vézina la même année – Dominik Hasek avec les Sabres de Buffalo et José Théodore avec le Canadien ont réussi l’exploit avant lui – Carey Price est devenu le 2e joueur seulement de l’histoire du Canadien à mériter quatre honneurs individuels au cours d’une même saison. Il a égalé Guy Lafleur qui a couronné la saison 1976-1977 avec les trophées Hart, Art Ross, Conn-Smythe et Lester B. Pearson qui est devenu aujourd’hui le trophée Ted Lindsay. Guy Lafleur avait aussi ajouté la coupe Stanley. Une coupe qui manque à Carey Price. «Je suis fier de ces quatre trophées, mais croyez-moi : la coupe Stanley demeure l’objectif ultime. J’échangerais volontiers ces quatre trophées pour la grosse coupe», a commenté le gardien du Canadien.
Comme si ces trophées n’étaient pas déjà un gage suffisant de la saison grandiose qu’il a connue, le fait que Price ait été élu joueur par excellence par l’ensemble des joueurs de la LNH (trophée Ted Lindsay), meilleur gardien de la Ligue par les directeurs généraux (trophée Vézina) et joueur le plus utile à son équipe par les journalistes de la LNH (trophée Hart) confirme que la qualité de son travail n’a laissé personne indifférent.
«Je tiens à remercier tous ceux qui ont voté pour moi et je tenterai de faire mieux l’an prochain pour convaincre ceux qui n’ont pas voté pour moi», a badiné le gardien du Canadien.
Carey Price a littéralement éclipsé ses rivaux.
Dans la course au trophée Hart, Price a obtenu 139 votes de première place sur les 157 possibles. Son nom était d’ailleurs sur 155 des 157 bulletins reçus par la LNH. Price a obtenu 1498 points au total des votes récoltés. Alexander Ovechkin a terminé un lointain second avec 888 votes alors que John Tavares a récolté 739 points.
Sa domination dans la course au trophée Vézina a été tout aussi évidente. Vingt-sept des 30 directeurs généraux de la LNH lui ont accordé leur vote de première place. Price a terminé le scrutin avec 144 points, loin devant Pekka Rinne (60 points) et Devan Dubnyk (28 points).
Visiblement touché par la cascade d’honneurs individuels qui a déferlé sur lui, Price n’a pu contenir son émotion lorsqu’il a parlé de la reconnaissance de ses pairs. «Je me sens vraiment choyé d’être ici ce soir. Cette soirée confirme une saison exceptionnelle pour moi et mes coéquipiers avec qui je partage tous ces honneurs. Mais sans vouloir vous froisser ou froisser les DG qui ont voté pour le trophée Vézina, je dois admettre que je suis particulièrement fier d’avoir été élu par mes coéquipiers et adversaires. J’accepte cette marque de reconnaissance avec une grande humilité.»
Très fier de l’exploit signé par son gardien, Marc Bergevin a renchéri sur l’importance du trophée Ted Lindsay. «Il n’y a personne de mieux placé pour évaluer le travail d’un joueur de hockey, qu’un autre joueur de hockey. De voir que les joueurs, les DG et les journalistes ont tous reconnu la qualité du travail accompli par Carey la saison dernière démontre à quel point il a été fort», a commenté le directeur général du Canadien.
Carey Price a assuré que ses 44 victoires étaient sa plus grande source de fierté dans le cadre de la saison mémorable qu’il vient de connaître. «Je suis fier de ces 44 victoires parce qu’elles m’ont permis d’obtenir une nouvelle marque d’équipe mais aussi parce qu’il est bien plus facile de partager ces victoires avec mes coéquipiers que de partager un simple trophée. Nous avons de très bons éléments au sein de notre club. Nous formons un bon club. Un club uni. Les images des célébrations qui ont suivi notre victoire pour éliminer Ottawa en première ronde ont donné une bonne indication du plaisir que nous avons eu à gagner cette saison», a ajouté le gardien du Canadien.
Meilleur gardien de la LNH, Carey Price n’est plus l’ombre du jeune homme qui semblait en voie de compromettre la brillante carrière qui se profilait devant lui avec un comportement hors glace qui n’aidait en rien ses performances sur la patinoire.
«J’étais un jeune adulte qui manquait de maturité. La contribution de mon épouse et de ma famille à ce chapitre a été cruciale. Je suis reconnaissant à l’endroit de l’organisation qui a maintenu sa confiance à mon endroit. Reconnaissant aussi à l’endroit des fans qui sont demeurés derrière moi», a plaidé Price.
Sur une lancée phénoménale depuis sa conquête de la médaille d’or lors des Jeux olympiques de Sotchi, Carey Price pourra difficilement maintenir le niveau d’excellence qu’il a établi au cours des derniers mois. J’ose espérer que s’il connaît une baisse de régime – il pourrait perdre quelques plumes et demeurer malgré tout le meilleur gardien de la LNH – que ses détracteurs se souviendront de sa récolte de quatre trophées avant de se mettre – ou de se remettre – à le lapider de critiques.
La patience ou l’impatience de certains partisans du Canadien étant ce qu’elle est, on verra…
Subban troisième
Pendant que Carey Price passait à l’histoire avec sa récolte de quatre trophées, P.K. Subban est passé dans le vide dans la course au trophée Norris. Il a pu se consoler en passant plus souvent à la télé que son coéquipier gardien alors qu’il a très bien rempli son rôle d’animateur dans le cadre de la soirée de gala.
Dans la course au titre de meilleur défenseur de la LNH, Subban a terminé au troisième rang derrière Drew Doughty des Kings de Los Angeles et Erik Karlsson qui a remporté son deuxième titre en carrière, son deuxième en quatre ans.
Karlsson a terminé au premier rang avec 964 points, suivi de Doughty (889) et Subban (801). Curieusement, c’est le défenseur des Kings qui a obtenu le plus de votes de première place avec 53. Neuf de plus que Karlsson et 29 de plus que Subban. Drew Doughty a toutefois perdu son duel avec Karlsson en raison du fait que son nom s’est retrouvé sur seulement 126 des 157 bulletins de vote. Karlsson (146) et Subban (136) l’ont devancé à ce chapitre. C’est ce manque à gagner un brin surprenant qui a privé Doughty de son premier trophée Norris en carrière.
Bergeron récidive
Pour une deuxième année de suite, Jonathan Toews (Chicago), Anze Kopitar (Los Angeles) et Patrice Bergeron (Boston) s’affrontaient dans le dernier droit de la course au trophée Frank Selke remis au meilleur attaquant défensif de la Ligue.
Pour une deuxième année de suite, c’est Patrice Bergeron qui a gagné le sprint final. Un baume sur les plaies encore vives d’avoir raté les séries éliminatoires ? «Non pas du tout. Rater les séries a fait très mal et j’ai encore du mal à composer avec cette exclusion. Nous avons connu une année difficile à Boston et il faudra prendre les moyens pour redevenir l’équipe que nous devons être pour gagner.»
Hartley récompensé
Dans une lutte aussi inégale que celles qui impliquaient Carey Price, Bob Hartley (237 points) a remporté le titre d’entraîneur-chef de l’année devant Alain Vigneault (121) et Peter Laviolette (81). C’était un premier trophée Jack Adams pour Bob Hartley et un premier pour un entraîneur-chef des Flames de Calgary. «Ce trophée récompense un coach, mais il devrait aussi récompenser toute mon équipe d’adjoint, la direction et les joueurs de notre formation. Un coach ne peut pas être un bon coach s’il n’a pas de bonnes personnes à sa disposition. Je dis toujours à mes patrons de me donner des bonnes personnes et que je m’arrangerai pour en faire de bons joueurs. Le talent c’est un cadeau. C’est le travail, la discipline, les efforts pour maximiser ce talent qui font de bons joueurs de hockey. Nous formons une famille à Calgary et ce trophée que j’ai devant moi c’est une récompense pour toute la famille des Flames.
«Être un Jean Béliveau, ça ne s'enseigne pas» (Bertrand Raymond RDS.CA)
LUNDI, 8 DÉC. 2014. 13:17
Jean Béliveau avait probablement des défauts comme tout le monde, même si tous ceux qui l'ont côtoyé de très près semblent incapables de lui en trouver. On cherche, on cherche, ça ne vient pas. Étonnant tout de même.
Pendant près de 22 ans, Louise Richer, une toute petite femme sympathique, a travaillé aux côtés de ce géant qui faisait deux fois sa grandeur. Elle l'a aidé à dépouiller son volumineux courrier. Elle a veillé sur son agenda. Elle a été sa mémoire, même s'il en avait déjà beaucoup.
L'autre jour, on lui a posé carrément la question, avec un peu d'insistance même. Allez, madame Richer, il avait sûrement un défaut. C'était quoi?
Les souvenirs de Louise Richer
On l'a vu ressasser ses souvenirs face à la caméra. Elle a vraiment cherché avant de laisser tomber, le plus sérieusement du monde: « Non, il n'en avait pas. »
On défie n'importe qui de ne pas avoir trouvé la moindre faiblesse à un boss qu'on a côtoyé durant plus de 20 ans. Me semble que ça tient du miracle.
Jean Béliveau était l'aîné d'une famille de huit enfants. André Béliveau en était le cadet. Ils ont tous été élevés de la même manière par leurs parents, Laurette et Arthur, avec la même discipline et les mêmes principes rigides dictés par le père qui, à l'instar de certains capitaines au hockey, parlait peu, mais quand il le faisait, il obtenait l'attention de ses enfants.
L'aîné semble avoir bu les recommandations paternelles comme une éponge. On ne sait trop pourquoi, mais le grand disparu du Canadien a ressemblé assez parfaitement à l'image idéale que le père se faisait de ses enfants. Peut-être que le message a porté de la même façon chez les sept autres enfants, mais comme Jean est devenu un personnage public, un athlète adulé et un ambassadeur de prestige pour le hockey, pour le Québec et pour le pays entier, il est le seul membre de la famille à être ressorti du lot.
« Il y avait une différence de 17 ans entre Jean et moi, précise son frère. Le langage et le comportement des gens étaient différents entre son époque et la mienne, mais ce que notre père voulait qu'on retienne, ça ne changeait pas. Nous avons tous été élevés de la bonne façon, mais si on avait voulu devenir, chacun de notre côté, ce que Jean a toujours été, cela n'aurait peut-être pas fonctionné.
Arthur Béliveau incarnait le gros bon sens. Son message avait l'avantage d'être clair. « Il ne faut pas que tu partes en peur parce que tu as un frère qui a beaucoup de talent. Si tu veux être respecté, respecte les autres. Si tu veux être considéré, considère les autres. Si tu veux réussir dans la vie, mets l'accent sur le travail. Et à Jean, il avait ajouté: Le talent, c'est bien, le développer, c'est mieux. »
Quand on demande à André Béliveau si son frère avait des défauts, il lui en reconnaît juste un à première vue. Celui de ne pas savoir dire non. En plein le genre de « faiblesse » qui a contribué à ce qu'il devienne grand. Pas vraiment un défaut quand on y pense.
Il s'en rend compte et revient sur ses petites erreurs de jeunesse. « Bien sûr qu'il avait des défauts, ajoute-t-il. Il faut arrêter de le placer sur un piédestal. C'est un homme qui avait ses bonnes et ses mauvaises journées. Il avait des qualités et des défauts comme tout le monde, mais il jouissait d'un talent supérieur. Il a déjà été jeune. Il a fait des petits coups pendables durant sa jeunesse à Victoriaville, mais il a vieilli plus vite que les autres. Il n'a rien fait de grave, juste des affaires de jeunes. »
Une seconde carrière planifiée
Il n'y a aucun doute dans l'esprit d'André Béliveau que pour devenir ce que son frère est devenu, il a fallu que quelque chose de spécial germe en lui. Il n'y a pas de cours qui se donnent pour cela. Devenir un Jean Béliveau, ça ne s'enseigne pas. On ne peut pas fabriquer quelqu'un qui est autant à l'écoute des gens, qui est toujours disponible et qui va au-devant des autres avec autant de patience et de générosité.
« Je pense que Jean a su très tôt qu'il allait devenir un joueur de hockey. Il savait aussi ce qui lui manquait pour planifier une seconde carrière parce que la vie ne s'arrêterait pas après le hockey pour lui. Il voulait acquérir la culture qui lui manquait. J'ai rarement vu mon frère sans un livre dans les mains et ce n'était pas des livres de poche. Il a toujours eu une soif d'apprendre et de savoir ce qui se passait dans le monde. »
Il n'est pas vraiment étonné que le public le considère comme un homme presque parfait. Chez les gens, c'est souvent une question de perception, selon lui. Jean a fait progresser les valeurs qui étaient les siennes au départ. Les Québécois ont pleinement eu le temps de l'observer et de se faire confirmer l'opinion qu'ils se faisaient de lui. Néanmoins, il croit que si son père vivait toujours, il s'étonnerait probablement de l'hommage ultime et des commentaires extrêmement flatteurs qu'il reçoit en cette période de deuil profondément ressenti aux quatre coins du Québec.
« Il ne le dirait pas publiquement, mais il trouverait probablement que c'est gros, mentionne-t-il. Toutefois, quel père ne pourrait pas être fier d'un fils comme lui quand toutes les mères du Québec auraient rêvé de l'avoir comme gendre? »
Arthur Béliveau prenait très à coeur la carrière de son garçon. À deux occasions, André l'a conduit à l'hôpital durant les séries de la coupe Stanley à la suite de faiblesses au coeur.
Avec un écart de 17 ans avec son frère, André Béliveau a eu le temps de l'observer et qui sait, peut-être d'imaginer une carrière dans le hockey pour lui-même. Toutefois, il n'a pas hérité du même talent. Du moins, pas aussi généreusement que celui qui a permis d'immortaliser le numéro 4 dans cette grande organisation.
En voulant taquiner son père, il lui a demandé un jour pourquoi sa mère et lui n'avaient pas mieux réparti le talent dans la famille. Un pince-sans-rire, Arthur lui a offert une réponse qui ne laissait pas beaucoup de place pour une réplique.
« On trouvait que si on donnait tout au même enfant, on réussirait à en faire un bon. »
Touché!
Jean Béliveau avait probablement des défauts comme tout le monde, même si tous ceux qui l'ont côtoyé de très près semblent incapables de lui en trouver. On cherche, on cherche, ça ne vient pas. Étonnant tout de même.
Pendant près de 22 ans, Louise Richer, une toute petite femme sympathique, a travaillé aux côtés de ce géant qui faisait deux fois sa grandeur. Elle l'a aidé à dépouiller son volumineux courrier. Elle a veillé sur son agenda. Elle a été sa mémoire, même s'il en avait déjà beaucoup.
L'autre jour, on lui a posé carrément la question, avec un peu d'insistance même. Allez, madame Richer, il avait sûrement un défaut. C'était quoi?
Les souvenirs de Louise Richer
On l'a vu ressasser ses souvenirs face à la caméra. Elle a vraiment cherché avant de laisser tomber, le plus sérieusement du monde: « Non, il n'en avait pas. »
On défie n'importe qui de ne pas avoir trouvé la moindre faiblesse à un boss qu'on a côtoyé durant plus de 20 ans. Me semble que ça tient du miracle.
Jean Béliveau était l'aîné d'une famille de huit enfants. André Béliveau en était le cadet. Ils ont tous été élevés de la même manière par leurs parents, Laurette et Arthur, avec la même discipline et les mêmes principes rigides dictés par le père qui, à l'instar de certains capitaines au hockey, parlait peu, mais quand il le faisait, il obtenait l'attention de ses enfants.
L'aîné semble avoir bu les recommandations paternelles comme une éponge. On ne sait trop pourquoi, mais le grand disparu du Canadien a ressemblé assez parfaitement à l'image idéale que le père se faisait de ses enfants. Peut-être que le message a porté de la même façon chez les sept autres enfants, mais comme Jean est devenu un personnage public, un athlète adulé et un ambassadeur de prestige pour le hockey, pour le Québec et pour le pays entier, il est le seul membre de la famille à être ressorti du lot.
« Il y avait une différence de 17 ans entre Jean et moi, précise son frère. Le langage et le comportement des gens étaient différents entre son époque et la mienne, mais ce que notre père voulait qu'on retienne, ça ne changeait pas. Nous avons tous été élevés de la bonne façon, mais si on avait voulu devenir, chacun de notre côté, ce que Jean a toujours été, cela n'aurait peut-être pas fonctionné.
Arthur Béliveau incarnait le gros bon sens. Son message avait l'avantage d'être clair. « Il ne faut pas que tu partes en peur parce que tu as un frère qui a beaucoup de talent. Si tu veux être respecté, respecte les autres. Si tu veux être considéré, considère les autres. Si tu veux réussir dans la vie, mets l'accent sur le travail. Et à Jean, il avait ajouté: Le talent, c'est bien, le développer, c'est mieux. »
Quand on demande à André Béliveau si son frère avait des défauts, il lui en reconnaît juste un à première vue. Celui de ne pas savoir dire non. En plein le genre de « faiblesse » qui a contribué à ce qu'il devienne grand. Pas vraiment un défaut quand on y pense.
Il s'en rend compte et revient sur ses petites erreurs de jeunesse. « Bien sûr qu'il avait des défauts, ajoute-t-il. Il faut arrêter de le placer sur un piédestal. C'est un homme qui avait ses bonnes et ses mauvaises journées. Il avait des qualités et des défauts comme tout le monde, mais il jouissait d'un talent supérieur. Il a déjà été jeune. Il a fait des petits coups pendables durant sa jeunesse à Victoriaville, mais il a vieilli plus vite que les autres. Il n'a rien fait de grave, juste des affaires de jeunes. »
Une seconde carrière planifiée
Il n'y a aucun doute dans l'esprit d'André Béliveau que pour devenir ce que son frère est devenu, il a fallu que quelque chose de spécial germe en lui. Il n'y a pas de cours qui se donnent pour cela. Devenir un Jean Béliveau, ça ne s'enseigne pas. On ne peut pas fabriquer quelqu'un qui est autant à l'écoute des gens, qui est toujours disponible et qui va au-devant des autres avec autant de patience et de générosité.
« Je pense que Jean a su très tôt qu'il allait devenir un joueur de hockey. Il savait aussi ce qui lui manquait pour planifier une seconde carrière parce que la vie ne s'arrêterait pas après le hockey pour lui. Il voulait acquérir la culture qui lui manquait. J'ai rarement vu mon frère sans un livre dans les mains et ce n'était pas des livres de poche. Il a toujours eu une soif d'apprendre et de savoir ce qui se passait dans le monde. »
Il n'est pas vraiment étonné que le public le considère comme un homme presque parfait. Chez les gens, c'est souvent une question de perception, selon lui. Jean a fait progresser les valeurs qui étaient les siennes au départ. Les Québécois ont pleinement eu le temps de l'observer et de se faire confirmer l'opinion qu'ils se faisaient de lui. Néanmoins, il croit que si son père vivait toujours, il s'étonnerait probablement de l'hommage ultime et des commentaires extrêmement flatteurs qu'il reçoit en cette période de deuil profondément ressenti aux quatre coins du Québec.
« Il ne le dirait pas publiquement, mais il trouverait probablement que c'est gros, mentionne-t-il. Toutefois, quel père ne pourrait pas être fier d'un fils comme lui quand toutes les mères du Québec auraient rêvé de l'avoir comme gendre? »
Arthur Béliveau prenait très à coeur la carrière de son garçon. À deux occasions, André l'a conduit à l'hôpital durant les séries de la coupe Stanley à la suite de faiblesses au coeur.
Avec un écart de 17 ans avec son frère, André Béliveau a eu le temps de l'observer et qui sait, peut-être d'imaginer une carrière dans le hockey pour lui-même. Toutefois, il n'a pas hérité du même talent. Du moins, pas aussi généreusement que celui qui a permis d'immortaliser le numéro 4 dans cette grande organisation.
En voulant taquiner son père, il lui a demandé un jour pourquoi sa mère et lui n'avaient pas mieux réparti le talent dans la famille. Un pince-sans-rire, Arthur lui a offert une réponse qui ne laissait pas beaucoup de place pour une réplique.
« On trouvait que si on donnait tout au même enfant, on réussirait à en faire un bon. »
Touché!